« Le Royaume de Dieu appartient aux violents »
Les violents sont ceux qui comprennent l’urgence du salut. Pour offrir le Salut à tous, Jésus s’est « bat*
tu » le premier, à Gethsémani et au Golgotha. Il ne nous donne pas un conseil qu’il n’aurait pas d’abord vécu lui-même.
Pour gagner le ciel, quel est donc mon combat à moi ? Sur quel point précis ai-je à lutter, dans la situation qui est la mienne, avec le tempérament particulier que j’ai, en surmontant les conditionnements et les contraintes qui pèsent sur ma vie ?
Saint Paul utilise le mot « combat », pour dire ce qu’est la vie chrétienne. « Je trouve ma joie dans les souffrances que j’endure, pour annoncer le Christ : c’est mon labeur et mon combat »… « J’ai combattu le beau combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi ».
Comment pourrions-nous avoir l’illusion qu’on « entre » au ciel sans effort ? La vie chrétienne ne se vit pas dans un fauteuil. C’est bien sûr un don gratuit, offert même aux pécheurs. Encore faut-il accepter, ce don… ne pas s’y fermer radicalement.